21-22 Août : Repos et tour de l’île en scooter (Mt Batur)

Image du jour : Devinez ce qu'est ce stand…
Jeudi, on est restés à Sanur toute la journée. On a fait juste un peu de shopping pour nous changer de la piscine.
Autels dans Sanur
Le taxi Balinais : vieux van à la porte qui reste ouverte

Vendredi par contre, on a pris la route. Et on n’a pas fait les choses à moitié : presque 300 kms en scooter du Nord au Sud ! La location ne nous a rien coûté : 40 000 Rp pour la journée, soit 3-4€ pour un 125cc… Notre itinéraire de la journée (en noir) :

Et on a vite compris le code de la route balinais : aucune règle, surtout en scooter ! La route est remplie de dizaines de scooters qui zigzaguent entre les voitures, ça double sur les lignes blanches (même les voitures), ça prend les sens interdits : pire qu’à Rome ! Le klaxon marche en permanence mais pas pour râler, juste pour signaler qu’on va doubler. La seule chose avec laquelle faut pas déconner – et bien sûr on s’est fait avoir : le grillage du feu rouge… On s’est pourtant contenté de suivre les autres scooters mais devant les flics, un touriste n’a pas les mêmes droits qu’un local : gyrophare direct, on s’est fait arrêter et on a dû payer illico l’amende : 100 000 Rp – environ 10€ (raisonnable pour un feu rouge).
Par contre, l’ambiance reste très sympa et à chaque arrêt, les Balinais engagent vite la conversation (aucun casque intégral ici, c’est plus facile pour parler).
Une course de scooters ? Non, un feu rouge (et je vous passe les dizaines de scooters qui faisaient la queue derrière nous)…
notre scooter

Ils n’hésitent pas toutefois à arnaquer le touriste, même si c’est toujours avec le sourire : en plus de tout ce qu’li faut marchander, on n’échappe pas au "parking" (terrain vague) imaginé pour nous faire payer un peu plus cher une visite et aux différences de traitement entre locaux et touristes : pour visiter un temple, une entrée « internationale » fait payer 10 000 Rp quand l’entrée « domestique » affiche 7 500 Rp.
des enfants tiennent le stand "parking" pour des sources thermales au Lac Batur

Autre chose très amusante : les stations essence. Je vous laisse découvrir :
La station essence et la pompiste !

Eh oui, c’était la réponse à la devinette du jour ! Modèle dernier cri... Existe en 2 variétés : bouteilles d’1L ou 2L. On a eu plus de chances la 2e fois, avec la jeune fille plutôt que le vieux sur la photo du jour !

OK, c’est pas toujours comme ça, ils ont aussi parfois de vraies stations, mais avec toujours une touche originale : la longue file d’attente de scooters :
"vraie" station essence - avec sa file de scooters et son autel à côté

Notre objectif au départ, c’était d’aller jusqu’au volcan du Mont Batur, le seul volcan actif de l’île, il culmine à 1700m. On y est arrivés en fin de matinée. Le ciel était juste assez dégagé pour voir le Lac Batur et le volcan avec ses 3 cratères. C’était un beau paysage, surtout depuis la route côtière entre Kintamani et Penekolan. Comme on n’avait pas réservé de guide, on n’a pas pu grimper le volcan (en général c’est tôt le matin de toute façon), mais à la place on a fait la moitié du tour du lac en scooter.
Lac Batur et le Mt Batur (sur la photo de droite, à gauche, c'est le Mt Abang)
le plus grand cratère du volcan et le ponton balinais (Lac Batur)

Vue près de Kintamani


Pendant ce tour, on a pu admirer la vie des villages avec les coqs sous cloche (j’ai pas réussi à savoir pourquoi ils les gardaient comme ça), les paysans qui entretenaient les rizières au bord du lac… transport en scooter et coupe de bambous
Entretien des rizières au bord du Lac Batur

Vie dans les villages : coqs sous cloche, entrepôt de pommes de terre


On a continué notre route en scooter à travers la montagne balinaise vers le Nord, entre Kintamani – Kutumbahan et Singaraja. On est tombés dans la forêt sur un joli petit singe, un peu suicidaire quand même car il a traversé la route alors qu’on arrivait vite en scooter ! Le soleil s’est mis à taper très fort sur la côte Nord et on a pris des coups de soleil.
Mais ce n’était que de courte durée car 10 kms après Singaraja, alors qu’on retournait en altitude vers le Sud, des trombes d'eau se sont déversées sur nous. On n’était qu’en T-Shirt/débardeur et ça a duré au moins ½ heure donc on était complètement trempés. La météo est très variable en ce moment, c’est bizarre puisque c’est la saison sèche…
Du coup, on n’a pas pu s’arrêter aux temples ou aux cascades sur notre route, on n’a fait qu’une courte halte au Lac Beratan mais on ne voyait pas du tout les montagnes à cause de la brume.
Lac Beratan et ses "catamarans"

On est rentrés finalement à Sanur vers 16h30, crevés par tant de kms mais ravis d’avoir eu un aussi grand aperçu de la vie balinaise, entre volcans, rizières, lacs, côtes et montagnes, le tout accompagné de la bonne humeur des habitants.


Le soir, on a eu droit à un spectacle de danse et musique balinaise sur la scène à l’extérieur de l’hôtel. C’était pas mal du tout, surtout les costumes des danseuses.

Spectacle de danse balinaise à l'hôtel
et l'orchestre