Image du jour : à l’attaque du gros rocher !
lever au camping
On est partis pour Ayers Rock vers 10h. Quelle excitation quand le sommet du rocher fut en vue ! La 2e image d’Australie la plus connue après l’Opéra de Sydney ! Au moins ce fut l’excitation pour moi, car pour FX, ça ressemblait vaguement au terril de Montigny ou d’Hénin Beaumont (pour déconner - enfin j’espère !)… On a commencé à le voir à 50 kms du parc car avant, les collines en cachaient la vue. Presque en même temps sont apparus les Monts Olga, le 2e site important du coin. Ces monts sont bien plus grands que je l’imaginais (je m’attendais à des Devil’s Marbles légèrement plus grands, mais sûrement pas à de vraies montagnes rondes au milieu du désert) et du coup, j’avais du mal à choisir entre regarder Ayers Rock s’approcher ou admirer les Monts Olga, 30 kms plus loin. Ces 2 blocs de roches en tout cas émergeaient de la plaine aride, on ne voyait qu’eux. Même en ayant vu des dizaines de photos d’Ayers Rock, j’étais fascinée par la masse imposante du rocher (c’est un monolithe de 350m de haut sur 10 kms d’envergure) !
On est partis pour Ayers Rock vers 10h. Quelle excitation quand le sommet du rocher fut en vue ! La 2e image d’Australie la plus connue après l’Opéra de Sydney ! Au moins ce fut l’excitation pour moi, car pour FX, ça ressemblait vaguement au terril de Montigny ou d’Hénin Beaumont (pour déconner - enfin j’espère !)… On a commencé à le voir à 50 kms du parc car avant, les collines en cachaient la vue. Presque en même temps sont apparus les Monts Olga, le 2e site important du coin. Ces monts sont bien plus grands que je l’imaginais (je m’attendais à des Devil’s Marbles légèrement plus grands, mais sûrement pas à de vraies montagnes rondes au milieu du désert) et du coup, j’avais du mal à choisir entre regarder Ayers Rock s’approcher ou admirer les Monts Olga, 30 kms plus loin. Ces 2 blocs de roches en tout cas émergeaient de la plaine aride, on ne voyait qu’eux. Même en ayant vu des dizaines de photos d’Ayers Rock, j’étais fascinée par la masse imposante du rocher (c’est un monolithe de 350m de haut sur 10 kms d’envergure) !
Les premieres vues d'Ayers Rock (gauche) et des Monts Olga (droite)
Ayers Rock
L’entrée au parc d’Uluru-Kata Tjuta (prononcer « Oulourou » et « Cata Tchouta ») – les noms aborigènes d’Ayers Rock et des Monts Olga, était assez chère, 25$ chacun, mais compte tenu qu’elle est valable 3 jours, que c’est un des symboles de l’Australie et que c’est le seul parc national payant du Territoire du Nord (avec le Kakadu près de Darwin), on ne va pas se plaindre.
On a commencé direct par la balade autour du rocher (10 kms la balade). Je ne dirais pas que c’est la plus belle marche qu’on ait faite, c’est un peu monotone de tourner autour d’un rocher, mais il y avait quelques curiosités intéressantes à voir : des trous d’eau (sans eau en ce moment), une « gorge », des grottes, plein de trous immenses d’érosion dans la paroi et le plus intéressant : des sites sacrés aborigènes interdits à la visite et même aux photos (j’avoue que c’était plus dur de me retenir de prendre des photos que de ne pas y entrer)…
Car Uluru est un lieu sacré d’une grande importance spirituelle pour les Aborigènes. Différents ancêtres y ont laissé des traces de leur passage. Voici une des 4 histoires principales du site (je n’ai pas pu prendre les autres en photo donc je les ai oubliées…) : Une femme serpent Kuniya était venue de l’Est pour élever ses enfants. Elle laissa ses œufs à Kuniya Piti, un des sites sacrés au nord-est du rocher. Elle campa à Ayers Rock et à force d’entrer et de sortir de son camp, elle laissa des traces profondes, toujours présentes. Un jour, elle dut venger la mort de son neveu qui avait mis en colère un groupe de serpents venimeux, les Liru. Les Liru lançèrent leurs flèches sur le neveu à la base du rocher, mais beaucoup de leurs lances heurtèrent le rocher, y laissant de nombreux trous ronds toujours visibles sur le côté ouest. Kuniya alla jusqu’au trou d’eau de Mutitjulu et s’y battit contre Liru. Des traces de cette bataille, il reste entre autres 2 craquements dans le mur qui sont les coups mortels portés par Kuniya à Liru.
L’entrée au parc d’Uluru-Kata Tjuta (prononcer « Oulourou » et « Cata Tchouta ») – les noms aborigènes d’Ayers Rock et des Monts Olga, était assez chère, 25$ chacun, mais compte tenu qu’elle est valable 3 jours, que c’est un des symboles de l’Australie et que c’est le seul parc national payant du Territoire du Nord (avec le Kakadu près de Darwin), on ne va pas se plaindre.
On a commencé direct par la balade autour du rocher (10 kms la balade). Je ne dirais pas que c’est la plus belle marche qu’on ait faite, c’est un peu monotone de tourner autour d’un rocher, mais il y avait quelques curiosités intéressantes à voir : des trous d’eau (sans eau en ce moment), une « gorge », des grottes, plein de trous immenses d’érosion dans la paroi et le plus intéressant : des sites sacrés aborigènes interdits à la visite et même aux photos (j’avoue que c’était plus dur de me retenir de prendre des photos que de ne pas y entrer)…
Car Uluru est un lieu sacré d’une grande importance spirituelle pour les Aborigènes. Différents ancêtres y ont laissé des traces de leur passage. Voici une des 4 histoires principales du site (je n’ai pas pu prendre les autres en photo donc je les ai oubliées…) : Une femme serpent Kuniya était venue de l’Est pour élever ses enfants. Elle laissa ses œufs à Kuniya Piti, un des sites sacrés au nord-est du rocher. Elle campa à Ayers Rock et à force d’entrer et de sortir de son camp, elle laissa des traces profondes, toujours présentes. Un jour, elle dut venger la mort de son neveu qui avait mis en colère un groupe de serpents venimeux, les Liru. Les Liru lançèrent leurs flèches sur le neveu à la base du rocher, mais beaucoup de leurs lances heurtèrent le rocher, y laissant de nombreux trous ronds toujours visibles sur le côté ouest. Kuniya alla jusqu’au trou d’eau de Mutitjulu et s’y battit contre Liru. Des traces de cette bataille, il reste entre autres 2 craquements dans le mur qui sont les coups mortels portés par Kuniya à Liru.
les traits noirs (gauche) sont les traces de chutes d'eau lors de grandes pluies
D’autres balades sont possibles : se contenter de certaines parties de la balade autour du rocher, ou grimper au sommet d’Ayers Rock. Ce jour-là, la montée était fermée pour cause de vent au sommet. De toute façon, on n’avait pas l’intention de la faire, les Aborigènes sont contre car pour eux, c’est comme profaner un endroit sacré, genre grimper sur l’autel d’une église chrétienne ou entrer dans une mosquée en chaussures.
Après notre balade, on a visité le centre culturel d’Ayers Rock. Il est très bien fait et révèle beaucoup de « secrets » sur les traditions aborigènes, la « Tjukurpa » comme on l’appelle ici. Ils nous expliquent quels domaines les grands-parents transmettent à leurs petits-enfants et comment (par des histoires ou des chansons). Les grands-pères par exemple enseignent les méthodes de chasse des gros animaux à leurs petits-fils, les grands-mères expliquent à leurs petites-filles comment cuisiner, comment trouver les petits animaux dans le désert, comment tisser des paniers… Ils célèbrent les Ancêtres le temps de cérémonies sur les sites sacrés et ont pour devoir d’entretenir ces sites, d’où leur rôle important à Ayers Rock, où ils travaillent avec les Australiens « Blancs ». Ca, ce sont les traditions, mais n’allez pas croire que les Aborigènes des villes vivent encore comme ça, en tout cas je ne pense pas.
Vers 16h30, on est allés réserver notre place sur le parking du point de vue pour le coucher du soleil sur le rocher. On était dans les premiers, mais vers 17h30, 1h avant le coucher du soleil, les places ont été prises d’assaut. On a pu s’installer tranquillement, sortir notre table de camping pour jouer aux cartes, se prendre l’apéro et discuter avec les autres touristes en attendant le déclin du soleil. Comme annoncé, Ayers Rock passe par toutes les nuances orange-rouge avant de « s’éteindre » complètement. C’était très beau, mais il manquait des nuages pour rendre les couleurs du ciel très belles (ce n’est qu’avec des nuages que le ciel prend sa teinte jaune puis rose). Tous les nuages de la journée s’étaient dissipés malheureusement, mais on va pas se plaindre pour un coucher de soleil !
D’autres balades sont possibles : se contenter de certaines parties de la balade autour du rocher, ou grimper au sommet d’Ayers Rock. Ce jour-là, la montée était fermée pour cause de vent au sommet. De toute façon, on n’avait pas l’intention de la faire, les Aborigènes sont contre car pour eux, c’est comme profaner un endroit sacré, genre grimper sur l’autel d’une église chrétienne ou entrer dans une mosquée en chaussures.
Après notre balade, on a visité le centre culturel d’Ayers Rock. Il est très bien fait et révèle beaucoup de « secrets » sur les traditions aborigènes, la « Tjukurpa » comme on l’appelle ici. Ils nous expliquent quels domaines les grands-parents transmettent à leurs petits-enfants et comment (par des histoires ou des chansons). Les grands-pères par exemple enseignent les méthodes de chasse des gros animaux à leurs petits-fils, les grands-mères expliquent à leurs petites-filles comment cuisiner, comment trouver les petits animaux dans le désert, comment tisser des paniers… Ils célèbrent les Ancêtres le temps de cérémonies sur les sites sacrés et ont pour devoir d’entretenir ces sites, d’où leur rôle important à Ayers Rock, où ils travaillent avec les Australiens « Blancs ». Ca, ce sont les traditions, mais n’allez pas croire que les Aborigènes des villes vivent encore comme ça, en tout cas je ne pense pas.
Vers 16h30, on est allés réserver notre place sur le parking du point de vue pour le coucher du soleil sur le rocher. On était dans les premiers, mais vers 17h30, 1h avant le coucher du soleil, les places ont été prises d’assaut. On a pu s’installer tranquillement, sortir notre table de camping pour jouer aux cartes, se prendre l’apéro et discuter avec les autres touristes en attendant le déclin du soleil. Comme annoncé, Ayers Rock passe par toutes les nuances orange-rouge avant de « s’éteindre » complètement. C’était très beau, mais il manquait des nuages pour rendre les couleurs du ciel très belles (ce n’est qu’avec des nuages que le ciel prend sa teinte jaune puis rose). Tous les nuages de la journée s’étaient dissipés malheureusement, mais on va pas se plaindre pour un coucher de soleil !
C'est parti pour toutes les nuances de rouge !
Vers 18h30, on est allés à la station residentielle du parc, Yulara (ou Ayers Rock Resort). Impossible de dormir dans la rue ici, on a dû réserver une place au camping. Heureusement le prix était très raisonnable, 20$ pour le van, alors que la ville est réputée pour être extrêmement chère (normale, il n’y a rien d’autres pour dormir à 80kms à la ronde).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire